Ce mouvement a été organisé deux jours après l'annonce de la démission de leur chef Jean-Luc Favre. Il constitue une première action, a indiqué le secrétaire syndical d'Unia Alessandro Pelizzari.
Les employés veulent "accélérer" le dialogue avec la direction qui ne leur a donné aucune indication pour le moment, ajoute-t-il. Ils ont lancé récemment un comité d'action doté d'une vingtaine de salariés.
Bénéficiaire depuis 15 ans
Depuis deux ans, des lignes de production sont délocalisées. Au total, 20% des postes ont été supprimés et plus de 60 personnes licenciées, alors que l'entreprise est bénéficiaire depuis 15 ans.
Ces dernières semaines, les rumeurs de clients, de sous-traitants ou à l'interne concernant la délocalisation en Pologne de 130 à environ 180 postes se sont intensifiées. Actuellement, 330 collaborateurs sont employés sur le site.
Le personnel demande à la direction de s'expliquer sur ces rumeurs et de présenter un plan pour préserver l'activité à Genève.
ats/jvr
Les pouvoirs publics s'en mêlent
Selon des sources concordantes, le Département de la sécurité et de l'économie (DSE) a officiellement pris contact avec la direction générale d'ABB. Il devrait exiger une rencontre avec le patron du groupe Ulrich Spiesshofer.