L'entreprise supprimera 25 à 30 postes dans son imprimerie Saint-Paul, située à Fribourg, sur un effectif de 93 collaborateurs.
L'industrie graphique souffre depuis plusieurs années d'une situation économique difficile, explique vendredi le groupe qui avait déjà cessé l'utilisation de sa rotative historique à Fribourg fin 2014.
Cette tendance négative provient d'une combinaison de changements structurels persistants (comme la numérisation), d'une demande plus faible et de la concurrence internationale.
Chiffres rouges
Le chiffre d'affaires de l'imprimerie de Fribourg a chuté de 20% entre 2016 et 2017. Après deux années dans les chiffres rouges, l'exercice en cours se soldera à nouveau par un déficit.
La direction a décidé de baisser ses charges d'exploitation. Les départs naturels et les retraites anticipées seront privilégiés, mais des licenciements seront inévitables, avertit le directeur Thierry Mauron. Ils seront prononcés fin novembre.
ats/cab
Organisation modifiée
Le groupe a également décidé de réunir en une seule entité ses trois imprimeries: Saint-Paul, à Fribourg, Glasson Print, à Bulle (25 employés), et le Centre d'impression de la Broye, à Estavayer-le-Lac (7 employés).
La régie publicitaire media f (25 employés) sera aussi intégrée à cette structure, qui comptera au final 130 collaborateurs.
En plus du quotidien La Liberté et de La Gruyère (trois parutions par semaine), le groupe Saint-Paul édite les hebdomadaires La Broye Hebdo et Le Messager. Et outre, son secteur imprimerie et sa régie média, il est aussi actif dans l'édition de livres. L'actionnaire majoritaire est la Congrégation des Soeurs de Saint-Paul.