Depuis 2007, Venture Kick a soutenu plus de 500 projets, allant de l'exosquelette pour paraplégiques au successeur potentiel de la LED, en passant par la machine à pâte automatisée.
A l'heure du bilan, la fondation peut se targuer d'avoir généré plus de 4700 emplois à plein temps. Chaque franc donné par le programme a permis de lever en moyenne 83 francs d'investissements, explique à la RTS Jordi Montserrat, co-directeur de Venture Kick.
Le programme affiche un taux de survie après cinq ans de neuf entreprises sur dix, alors que statistiquement une start-up sur deux disparaît sans jamais atteindre cet âge.
Un modèle en trois étapes qui peut s'avérer rentable
Venture Kick propose aux jeunes pousses issues d'universités suisses du capital-risque pour la phase initiale de leur projet, du mentorat, ainsi qu'un accès à des investisseurs professionnels.
Le soutien financier se fait en trois étapes. Un prêt de 10'000 francs, puis de 20'000 francs, est d'abord octroyé aux jeunes entrepreneurs qui s'engagent à rendre cette somme lorsqu'ils rencontrent le succès. Au troisième stade de financement, 100'000 francs sont investis en échange d'une prise de participation par Venture Kick.
Un modèle qui peut s'avérer rentable. "Dans certains cas, nous avons mis les 130'000 francs et ces 130'000 valent aujourd'hui 500 à 600'000 francs", indique Jordi Montserrat.
"L'écosystème des start-up est mieux compris"
Au-delà des chiffres, la culture de l'entrepreneuriat a progressé en dix ans en Suisse, note également Venture Kick. "L'écosystème des start-up est mieux compris et s'est densifié", analyse Jordi Montserrat. "Il existe désormais de nombreux supports que l'on peut utiliser pour aider ces start-up à démarrer."
Les jeunes sont ainsi mieux préparés à l'aventure entrepreneuriale et comprennent ce que signifie une telle carrière, estime celui qui les aide depuis une décennie.
Reportage TV: Pascal Jeannerat
Adaptation web: Tamara Muncanovic