L'unité avait été reprise fin 2015 à Alstom et compte près de 4500 salariés. Il n'y aura pas de fermeture de site, a précisé le groupe américain.
L'entreprise avait annoncé cette mesure en octobre. L'Allemagne est également touchée puisque General Electric (GE) y supprimera 1600 emplois.
>> Lire aussi : General Electric pourrait à nouveau supprimer un millier d'emplois en Suisse
GE, qui dit regretter les suppressions de postes, précise qu'aucun site ne sera fermé. Le groupe entend proposer un plan social aux collaborateurs visés.
Précédent en 2016
L'ampleur de la restructuration en Suisse serait similaire à celle qui avait été annoncée en janvier 2016 (1300).
En juin de la même année, General Electric avait revu à la baisse le nombre potentiel de licenciements à quelque 900 sur les 5500 emplois que comptaient ses sites argoviens de Baden, Birr, Dättwil, Turgi et Oberentfelden.
agences/sey/ta
12'000 emplois supprimés dans le monde
General Electric a également confirmé qu'il supprimerait 12'000 postes au total dans le monde dans le cadre de la restructuration de son pôle énergie.
GE Power estime que la compression des effectifs et les mesures prises en 2017 permettront à la société d'atteindre l'objectif d'une réduction des coûts structurels d'un milliard de dollars en 2018.
"Cette décision était douloureuse mais nécessaire pour que GE Power réponde aux difficultés du marché de l'électricité, qui entraînent une baisse significative des volumes de produits et de services", a déclaré Russell Stokes, directeur général de GE Power.