L'objectif de ces nouvelles règles est de faire en sorte que les banques disposent de suffisamment de fonds propres pour éviter d'avoir à solliciter le renfort de l'argent du contribuable en cas de nouvelle crise.
Cet accord "représente une étape majeure qui va rendre le cadre en matière de capital plus robuste et améliorer la confiance dans le système bancaire", a souligné Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne qui préside également l'organe de supervision du Comité de Bâle.
Les réformes de "Bâle III" closes
Conclu après plus d'un an de discussions, l'accord en question permet de clore le chapitre des réformes dites de "Bâle III", dont les principales mesures étaient déjà approuvées et mises en oeuvre depuis 2010-2011.
Ces principes ne sont théoriquement que des recommandations dont le statut n'est pas contraignant juridiquement. Mais, une fois finalisées au niveau du Comité de Bâle, elles sont, de fait, généralement traduites fidèlement en droit par les Etats.
agences/rens
Naissance du Comité en 1974
Le Comité de Bâle, qui établit les règles mondiales du secteur bancaire, existe depuis 1974. La crise de 2008 a particulièrement exposé cette institution plutôt secrète: elle l'a conduit à élaborer une nouvelle salve de réglementations, auxquelles l'accord de jeudi met la dernière main.
L'organisation porte le nom de Bâle, car elle fait partie d'une série d'entités liées à la Banque des règlements internationaux (BRI) basée dans la cité rhénane et au sein de laquelle coopère l'essentiel des banques centrales mondiales.