"Ces derniers jours, il est devenu clair que cette enquête ne peut pas être accélérée et ne sera pas terminée pour la prochaine assemblée générale d'Helvetia, en avril prochain", souligne Pierin Vincenz dans un communiqué diffusé lundi. Par son départ, il veut éviter toute insécurité à l'assureur st-gallois.
Le Grison veut également permettre à Helvetia, qui n'est pas concernée par l'enquête, de planifier sereinement sa succession. La vice-présidente Doris Schurter reprendra les commandes à titre intérimaire jusqu'à l'assemblée générale du 20 avril prochain.
Soupçons de conflits d'intérêts
"Nous regrettons la décision de Pierin Vincenz, mais nous comprenons parfaitement sa situation", a souligné Doris Schurter.
L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) mène une enquête pour des soupçons de conflits d'intérêts, notamment sur les acquisitions opérées par Raiffeisen alors que Pierin Vincenz en était directeur général de 1999 à 2015.
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ats/sey