Publié

Près de 2000 dossiers suisses déposés contre les moteurs truqués de VW

La FRC a lancé un recours collectif contre VW en Allemagne. [DPA/Keystone - Jan Woitas]
Près de 2000 plaintes suisses seront déposées contre VW dans l'affaire du diesel / Le 12h30 / 2 min. / le 21 décembre 2017
Quelque 2000 dossiers suisses seront déposés la semaine prochaine devant les tribunaux allemands dans l'affaire des moteurs truqués chez Volkswagen, communique jeudi la Fédération romande des consommateurs (FRC).

Cette action groupée vise à obtenir des dommages et intérêts de la part du constructeurs automobile. "C'est principalement des consommateurs romands qui s'étaient déjà inscrits à notre action et avec qui on a gardé contact durant ces deux ans de procédure", précise dans Le 12h30 Florence Bettschart, avocate à la FRC.

Après l’Allemagne, qui a déposé 15'000 dossiers en novembre dernier, la Suisse est le deuxième pays à finaliser cette étape. L’Autriche, la Slovénie et la Lituanie suivront ces prochaines semaines, détaille la FRC dans un communiqué. "Il n'y a qu'aux Etats-Unis qu'il y a eu un accord qui portait sur plus de 14 milliards pour les consommateurs. En Europe, aucun pays n'a pu obtenir une quelconque indemnisation."

L'ouverture d'une procédure judiciaire, c'est du concret

Florence Bettschart, avocate à la Fédération romande des consommateurs

L'avocate rappelle qu'"en Suisse, on a eu pas mal de contacts avec Amag, on a eu des négociations sur la reprise de certains véhicules. Par contre, sur une indemnisation, ça n'a pas donné lieu à quoi que ce soit." Et de relever que "l'ouverture d'une procédure judiciaire, c'est du concret."

Plainte en Suisse alémanique

De son côté l'importateur Amag indique que la quasi-totalité des véhicules suisses concernés ont été modifiés. La FRC a choisi une autre voie que sa pendante alémanique, la Fondation alémanique des consommateur (SKS). Ce dernière a porté plainte début septembre à Zurich contre le groupe Volkwsagen et son importateur en Suisse, Amag. Elle a reçu le soutien de 5'000 personnes.

Romain Bardet/lgr

Publié