Le parquet anti-corruption a aussi interdit de sortie de territoire le cadre de Novartis mis en cause, dont l'identité n'a pas été précisée, selon une source d'origine judiciaire.
Les magistrats anti-corruption ont demandé que le dossier des pots de vins qui auraient été versés par le groupe soit transmis au Parlement, au vu de l'implication présumée de deux ex-Premiers ministres et huit ex-ministres, en fonction entre 2006 et début 2015, avant l'arrivée au pouvoir de l'actuel gouvernement de gauche.
Médecins et fonctionnaires soudoyés
Le ministre de la Justice, Stavros Kontonis, avait estimé en avril que le groupe bâlois, qui fait l'objet d'une enquête depuis 2016 à Athènes, avait probablement soudoyé "des milliers" de médecins et fonctionnaires pour promouvoir ses produits en Grèce.
Dans le cadre de cette affaire, d'autant plus sensible que la santé publique en Grèce a été fragilisée par neuf ans d'austérité, les magistrats anti-corruption ont perquisitionné début 2017 les locaux de Novartis près d'Athènes.
ats/ebz