"Malgré une vive concurrence, nous sommes parvenus à nous affirmer sur le marché et avons atteint les objectifs fixés", a relevé mercredi Urs Schaeppi, directeur général, cité dans un communiqué. "Les investissements consentis dans les réseaux portent leurs fruits, la concurrence fonctionne."
L'opérateur semi-public a vu son chiffre d'affaires augmenter de 0,2% à 11,66 milliards et son excédent brut d'exploitation (EBITDA) stagner à 4,3 milliards. "En 2018, la pression sur le marché se renforcera", prédit Urs Schaeppi, qui rappelle que Swisscom doit continuer à économiser.
Réduction des coûts et emplois supprimés
Le groupe relève de 60 à 100 millions par an son objectif de réduction des coûts d'ici à 2020. Swisscom mentionne en guise d'explication la concurrence toujours plus vive des entreprises mondiales basées sur internet.
Le groupe veut générer des économies notamment grâce à la simplification des processus de travail et la réduction des offres d’emploi dans les secteurs en recul.
D’ici à fin 2018, l'opérateur, dont l'actionnaire majoritaire est la Confédération, ambitionne de proposer encore 17'000 emplois à plein temps environ, soit 700 postes de moins qu'à fin 2017.
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ats/jvia
Syndicom déplore les économies
Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat syndicom déplore la forte pression aux économies et les nouvelles suppressions d’emplois annoncées chez Swisscom, "même si elles doivent être atténuées par le biais de la participation et du plan social".
Syndicom exige de la Confédération qu’elle réduise ses attentes de rendement ambitieuses en faveur du développement durable de Swisscom et juge inacceptable que les exigences annuelles d’économies aient été relevées.