La croissance organique des ventes a atteint 2,4%, un indicateur très observé, a annoncé jeudi la multinationale veveysanne. Elle se décompose en 1,6% de croissance interne réelle et en 0,8% d'adaptation des prix à la hausse. La performance ressort inférieure aux attentes des analystes.
En ce qui concerne 2018, Nestlé anticipe un taux de croissance organique du chiffre d'affaires compris entre 2 et 4%. Le numéro un mondial de l'alimentation prévoit aussi des coûts de restructuration à hauteur de 700 millions de francs.
La Suisse pas épargnée
La Suisse, comme les autres marchés, doit participer à l'effort de réduction des coûts, a déclaré jeudi Mark Schneider. Le patron de Nestlé n'a toutefois pas voulu dire si de nouveaux sites allaient être fermés.
Mark Schneider a rappelé que si la décision a été prise de fermer le site d'Egerkingen (SO), c'est parce l'unité Skin Health (soins dermatologiques) est revue de fond en comble. "Les charges en Suisse ne sont pas supérieures à d'autres pays", a ajouté le directeur général.
Après l'annonce des résultats, l'action Nestlé a ouvert en baisse de plus de 2% jeudi à la Bourse suisse.
ats/jgal
RTS La Première 15 février Journal horaire de 09h00
7,4 millions pour Mark Schneider en 2017
Le directeur général de Nestlé, Mark Schneider, a perçu une rémunération totale de 7,4 millions de francs pour sa première année à la tête du groupe alimentaire vaudois. Le salaire fixe a porté sur 2,4 millions.
Le prédécesseur de l'Allemand âgé de 52 ans, en fonction depuis début 2017, le Belge Paul Bulcke, désormais président du conseil d'administration, avait pour sa part touché 9,01 millions de francs en 2016, lit-on dans le rapport annuel de la multinationale veveysanne publié jeudi.
En intégrant la contribution à son deuxième pilier, Mark Schneider s'est vu attribuer un montant global de 7,86 millions de francs l'année passée.