Le Conseil fédéral est prêt à envisager une troisième catégorie professionnelle entre salarié et indépendant, le "travailleur de plateforme", a-t-il annoncé jeudi en réponse à un postulat du Parti libéral-radical (PLR). Il s'agirait d'une évolution drastique dans le droit suisse du travail.
Ce statut hybride garantirait à l'employé de type Uber - du nom du service de location de voiture avec chauffeur - une couverture sociale, mais celle-ci serait moins favorable que celle d'un salarié traditionnel.
"Répondre à l'évolution numérique"
Le PLR, qui affirme vouloir répondre à l'évolution numérique, explique dans son postulat que les garanties attachées à ce nouveau statut seront réduites au minimum.
Il appartient dès lors au Conseil fédéral de dessiner les contours de ce statut professionnel un brin futuriste, en décidant notamment à partir de quels critères une personne pourra être considérée comme un "travailleur de plateforme".
Pietro Bugnon/kkub