SK Telecom avait déjà injecté deux millions en 2016. L'une de ses unités deviendra désormais une partie d'ID Quantique (IDQ). Le patron de la PME genevoise Grégoire Ribordy a salué "une avancée importante" pour son entreprise et pour la branche.
"La cryptographie quantique permet de sécuriser les données avec une technologie qui est basée sur la physique et non les mathématiques", explique dans le 19h30 Grégoire Ribordy.
Car généralement, un message informatique est protégé par un code. Avec le risque qu’un pirate craque le code et vole les données. La cryptographie quantique utilise quant à elle des particules de lumière. Si le message est intercepté, l’information est corrompue.
Siège maintenu à Genève
Les Genevois d’ID Quantique sont à la pointe de cette technologie. Ils commercialisent déjà des cryptographes quantiques, utilisés notamment dans les domaines bancaire et spatial.
Avec cette alliance, la position d'IDQ sera renforcée et celle-ci pourra étendre ses marchés dans le monde, estime la PME. Le potentiel est énorme: l'arrivée prochaine des ordinateurs quantiques, surpuissants, oblige les entreprises à mieux protéger leurs données.
La direction restera opérationnelle et le siège d'IDQ est maintenu à Genève. Le patron a dit à plusieurs quotidiens s'attendre à ce que le nombre de collaborateurs soit doublé d'ici deux ans, dont la moitié de ces nouveaux emplois à Genève.
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gk/tmun avec ats