Publié

La croissance économique a reculé l'an dernier en Suisse

Des ouvriers  sur un chantier (photo prétexte). [Keystone - Laurent Gilliéron]
Des ouvriers du second oeuvre sur un chantier (photo prétexte). - [Keystone - Laurent Gilliéron]
La Suisse a enregistré une croissance moindre en 2017. Le PIB a progressé de 1%, selon une estimation provisoire, contre 1,4% en 2016. Les bons résultats du dernier semestre n'ont pas réussi à compenser un début d'année poussif.

Après un début d’année timide, la reprise conjoncturelle, s’appuyant sur une assise toujours plus large, s’est fortement accélérée, explique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) dans un communiqué.

Entre octobre et décembre 2017, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,6% par rapport au trimestre précédent. Et au troisième trimestre, il a affiché une hausse de 0,7% (chiffre révisé). Selon le SECO, ces deux résultats sont nettement supérieurs à la moyenne.

"Au chapitre de la production, la croissance a été portée à parts à peu près égales par les secteurs de l'industrie et des services au quatrième trimestre", précise le SECO.

La construction reprend

Parmi les branches industrielles, seul le secteur de l'énergie a enregistré un résultat trimestriel négatif (-2,8%). Quant à la construction, elle a affiché une hausse supérieure à la moyenne (1,4%), après trois trimestres légèrement négatifs.

Au niveau des services, la branche de l'hôtellerie et de la restauration a progressé de 1,6%. Les secteurs des transports et de la communication (+0,7%) ainsi que de l'administration publique (+0,5%) ont augmenté, tout comme la santé (+0,4%).

Les services financiers (2,3%) ont, eux aussi, fourni des impulsions positives au PIB, après un trimestre négatif. Le commerce a, par contre, légèrement reculé (-0,1%).

Exportations en repli

Sous l’optique des dépenses, la demande intérieure a contribué de manière positive à la croissance, même si la consommation privée, pilier du PIB helvétique, a connu une progression modérée de 0,2%. Cette dernière a été soutenue par la santé, le logement et l'énergie ainsi que les prestations d'hôtellerie et de restauration.

Sur le plan des échanges commerciaux, les exportations ont contribué de manière négative à l'évolution du PIB au quatrième trimestre. Les ventes de marchandises à l'étranger ont reculé de 1,4%, après un trimestre précédent très fort cependant.

Quant aux importations de services, elles ont diminué de 5,1%. Mais celles de marchandises ont bondi (+4,4%), notamment dans le domaine des véhicules, des machines et des métaux.

ats/tmun

>> Sujet traité dans les journaux horaire de 11h et 12h sur RTS La Première, 1er mars 2018

Publié