"Il y a des dérogations possibles pour le Mexique, le Canada (...) et potentiellement d'autres pays", a-t-elle ajouté, évoquant une évaluation "pays par pays" sur des critères de "sécurité nationale", a déclaré Sarah Sanders, porte-parole de Donald Trump.
Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a tenté mercredi de temporiser assurant que les Etats-Unis ne cherchaient pas une guerre commerciale.
Riposte canadienne
Et justement, le premier syndicat canadien a encouragé mercredi le Premier ministre Justin Trudeau à s'engager dans une guerre commerciale avec son voisin américain et à prendre des mesures de représailles si Donald Trump taxait les importations d'acier et d'aluminium.
"Nous ne pouvons pas continuer à être perçus comme de gentils Canadiens, assez est assez", a martelé Jerry Dias, le président du syndicat Unifor.
Le Canada est le premier exportateur d'acier et d'aluminium aux Etats-Unis.
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afp/pym
Soulagement à Wall Street
La Bourse de New York a fini sur une note irrégulière mercredi, après avoir plongé de plus de 1% en séance, les craintes des investisseurs au sujet d'une possible guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis ayant été quelque peu apaisées par l'annonce d'aménagements possibles dans la mise en place des tarifs douaniers américains.
L'indice Dow Jones, qui a perdu jusqu'à 1,4%, a cédé 0,33%, soit 82,76 points, à 24'801,36. Le S&P-500, plus large, a cédé 1,32 point, soit 0,05%, à 2'726,80.