La Chine, deuxième économie mondiale, a exprimé sa "ferme opposition" à ces droits de douane de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, le ministère chinois du Commerce dénonçant une "attaque délibérée du système commercial multilatéral".
Au Japon, important allié des Etats-Unis en Asie, le gouvernement a prévenu que cette mesure pourrait menacer l'ensemble de l'économie mondiale et que Tokyo demanderait aux Etats-Unis de ne pas lui appliquer l'accord.
Quant au Brésil, deuxième fournisseur d'acier des Etats-Unis, il a fait savoir qu'il comptait "protéger ses intérêts".
L'Union européenne riposte
Rappelant que l'Union européenne est un "allié proche" des Etats-Unis, la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a estimé jeudi que l'UE "devrait être exemptée" de ces taxes douanières. "Je vais demander plus de clarté sur cette question dans les jours à venir", a-t-elle écrit sur Twitter.
L'UE a déjà préparé une riposte: une liste de produits américains pourraient être taxés, dont le fameux beurre de cacahuète, pour compenser en valeur le dommage causé à l'industrie européenne. A noter que les Européens exportent environ cinq milliards d'euros d'acier et un milliard d'euros d'aluminium chaque année vers les Etats-Unis.
De son côté, la France a dit "regretter" la décision de Donald Trump, alors que le Royaume-Uni a estimé qu'il agissait de la "mauvaise manière".
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agences/hend