"La détérioration de notre réputation, la campagne médiatique, la pression financière et les agissements irréguliers de certaines autorités panaméennes ont provoqué des dommages irréparables, dont la conséquence obligée est la cessation totale des opérations à la fin de ce mois", indique un communiqué du cabinet.
Seul "un groupe réduit de collaborateurs continuera de s'occuper des demandes et des consultations des autorités, ainsi que d'autres entités publiques et privées", précise le cabinet.
Scandale planétaire
Le scandale des "Panama papers" avait éclaté le 3 avril 2016 avec la fuite de 11,5 millions d'archives digitales du cabinet Mossack Fonseca, des documents sensibles analysés par le Consortium international des journalistes d'investigation qui ont provoqué une onde de choc mondiale.
L'exploitation des documents par plusieurs médias ont permis la mise au jour d'un vaste système d'évasion fiscale transitant par des sociétés-écrans, dans lequel plusieurs centaines de banques ont aidé leurs clients.
afp/br