A l'instar d'autres prévisionnistes, Credit Suisse identifie mercredi un "mini-boom". La conjoncture mondiale dynamique donne des ailes à l'industrie suisse d'exportation tandis que l'affaiblissement du franc vis-a-vis de l'euro réduit la pression sur les marges et les bénéfices.
Cette année, les profits cumulés des entreprises du pays devraient plus que compenser les pertes subies après l'abandon du taux plancher en janvier 2015. Avec pour résultat, une progression plus que proportionnelle des investissements en biens d'équipement.
Ralentissement de la construction
Seul bémol, la consommation privée devrait ralentir, faute d'impulsions du côté des salaires réels, des capacités de production ou de l'immigration. A ceci s'ajoute le ralentissement amorcé dans le secteur de la construction.
Sur le marché immobilier, la perspective d'une hausse des taux d'intérêt incite en effet les investisseurs à lever le pied. Credit Suisse s'attend à un premier tour de vis par la Banque nationale suisse (BNS) en mars 2019, douze ans après le dernier relèvement en 2007.
ats/kg