Malgré un chiffre d'affaires en recul de 46,1 millions de francs par rapport à 2016, l'entreprise à laquelle appartient la RTS clôt son exercice 2017 sur un bénéfice annuel de 29,5 millions de francs. Cet excédent lui permet de renforcer ses fonds propres, annonce la SSR lundi.
La situation a toutefois continué de se dégrader sur le marché de la publicité. La tendance des annonceurs à migrer vers les supports numériques et à réduire leurs investissements se poursuit. Et dès janvier 2019, la SSR touchera 50 millions de francs en moins de la redevance.
Mesures d'économies
Après la votation populaire sur l'initiative "No Billag", le directeur général Gilles marchand a annoncé des économies.
Ce plan doit être mis en oeuvre dès 2018 et permettre d'épargner 80 millions de francs. Des économies devront être réalisées dans les infrastructures, l'administration, l'immobilier, mais aussi dans les frais techniques, les coûts de production et de distribution, ainsi que les ressources humaines.
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ats/cab
En 2017, la SSR a réalisé plusieurs projets de programme, notamment dans l'offre destinée au jeune public. Le projet "Nouvo", en particulier, propose des vidéos d'actualité dans des formats et des modes narratifs adaptés. Des séries coproduites par la SSR telles que "Wilder" et "Private Banking", ont rencontré un franc succès, souligne le communiqué.
La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) a été profondément remaniée en 2017. Son nouveau président, Jean-Michel Cina et son nouveau directeur général, Gilles Marchand, sont tous deux entrés en fonction l'année dernière.
Ces derniers ont fixé un certain nombre de priorités. Les axes sont notamment les suivants: continuer de fournir des programmes de qualité dans les quatre langues nationales, garantir l'indépendance et le professionnalisme des rédactions, poursuivre le virage numérique et renforcer le contact avec le jeune public.