De cette étude, qui a sondé plus de 20'000 employeurs dans une quarantaine de pays, il ressort que si les nouvelles technologies favorisent les embauches, jamais les machines ne remplaceront toutes les compétences humaines.
La digitalisation et la robotisation des entreprises auront certes un impact sur l'emploi. Certaines tâches - les plus routinières, sans vraie valeur ajoutée - vont disparaître. Cela concernera notamment les professions administratives, de bureau, de comptabilité.
Evolution des compétences
Mais pour rester compétitifs, plus de neuf patrons suisses sur dix prévoient de maintenir et même d'engager du personnel. Sont privilégiées les professions en lien avec les technologies de l'information et de la communication et celles proposant un contact direct avec la clientèle.
Car si les robots exécutent des tâches, ils ne font pas nos métiers. Manpower appelle ainsi à l'évolution des compétences. Aux entreprises d'identifier celles qui assurent des voies de carrière claires, de la formation jusqu'au premier emploi, puis d'un poste à un autre.
Le communicant digital, profil d'avenir
Développer des savoirs numériques sera nécessaire, mais acquérir des compétences humaines deviendra essentiel. Parmi elles, la capacité à collaborer, l'aptitude à communiquer, à l'écrit comme à l'oral, la faculté de raisonner pour résoudre des problèmes, d'établir des relations. Sans oublier l'empathie, la curiosité, le désir d'apprendre. Pour Manpower, le profil incontournable sera demain celui de communicant digital, soit le mix idéal entre l'humain et la machine.
Olivier Schorderet/kkub