Les postes restants en Suisse seront transférés vers le site de l'entreprise à Holderbank (AG), où Holcim avait ouvert sa première cimenterie en 1912 et à Zoug. A Paris, les postes restants seront déplacés à Clamart, en banlieue parisienne.
"Cette douloureuse mais nécessaire étape de simplification est primordiale pour créer un LafargeHolcim plus léger, plus rapide et plus compétitif", explique le patron du groupe, Jan Jenisch.
Cette refonte s'inscrit dans un programme de réduction des coûts du cimentier, dont la fusion en 2015 avait été présentée comme un mariage entre égaux.
Début d'année difficile
LafargeHolcim a connu un début d'année mouvementé, marqué notamment par une baisse de 13% de son résultat opérationnel au premier trimestre. Le groupe avait plongé dans le rouge en 2017, avec une perte nette de 1,72 milliard de francs, contre un bénéfice de 2,09 milliards en 2016.
Les fermetures des sites zurichois et parisien sont également la conséquence d'un programme de réduction des coûts, présenté en mars dernier. Celui-ci doit permettre de dégager des économies de 400 millions de francs par an d'ici le premier trimestre 2019.
Dans cette optique, LafargeHolcim, qui emploie 80'000 personnes dans 80 pays, avait déjà annoncé la disparition de deux autres sites, ses bureaux régionaux à Singapour et Miami.
reuters/pym