La FINMA estime notamment que le conseil d'administration de l'établissement a négligé son devoir de surveillance du directeur général d'alors, Pierin Vincenz.
Annonçant jeudi la fin de la procédure d'examen approfondi ("enforcement") lancée en octobre dernier dans le sillage de l'affaire Vincenz, la FINMA dénonce une "violation grave" des dispositions des droits de la surveillance. Lors de son engagement à la tête de Raiffeisen, Pierin Vincenz a multiplié les prises de positions dans des entreprises, débouchant sur des cumuls de fonction et des conflits d'intérêts.
Renouvellement du conseil d'administration
Pour mémoire, Pierin Vincenz, qui est soupçonné de gestion déloyale lorsqu'il présidait la société de cartes de crédit Aduno, a été libéré mercredi de sa détention provisoire. Raiffeisen n'est toutefois pas resté les bras croisés et a pris toute une série de mesures pour rétablir la situation. L'autorité les juge "appropriées", à condition qu'elles soient effectivement et correctement mises en oeuvre.
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Ces efforts ne s'avèrent toutefois pas suffisants. La FINMNA réclame des mesures supplémentaires et exige un renouvellement du conseil d'administration de Raiffeisen Suisse et un renforcement des compétences techniques de ses membres. Aucune autre sanction n'est imposée par le gendarme financier
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ats/ebz
Sujet traité dans le Journal de 8h du 14 juin 2018 sur RTS La Première