Dévoilée dimanche par la NZZ am Sonntag, la décision du groupe Swatch de ne plus prendre part à la foire horlogère bâloise a résonné comme un coup de tonnerre. Le groupe a confirmé lundi à la RTS que ce choix était absolument définitif.
L'absence du numéro un mondial de l'horlogerie - et de ses 18 marques - pourrait porter un sérieux coup à Baselworld, qui a déjà subi la défection de nombreux exposants et a adapté son concept pour répondre aux griefs des mécontents.
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Selon Nick Hayek, patron de Swatch, une foire comme Baselworld n'a plus de sens pour son groupe. Dans un interview au Temps parue lundi, le directeur de Baselworld Michel Loris-Melikoff ne partage pas cet avis.
"Ce n'est pas ce que nous disent les autres marques suisses, dont les attentes ne sont pas toutes les mêmes", affirme-t-il, reconnaissant toutefois la nécessité de moderniser ce rendez-vous autrefois incontournable.
Grandes difficultés
"Je peux comprendre l'impatience du groupe, mais la décision me déçoit, car je n'ai pas encore eu suffisamment de temps pour élaborer en détail notre concept", affirme le patron de la foire qui est entré en fonction le 1er juillet.
Lors de l'édition 2018, le nombre d'exposants a dégringolé de plus de moitié sur un an à environ 650. Les prix des hôtels à Bâle, de l'entrée au salon, des stands mais également le manque de visibilité et une fréquentation en baisse figurent au centre des critiques.
ats/ptur