Peu après 10h25, le titre était en baisse de 25,21% à 17,605 euros, dans un marché en baisse de 1,72%.
Mercredi, le gouvernement a annoncé qu'il entendait révoquer la concession d'Autostrada per l'Italia, filiale d'Atlantia, sur le tronçon où se trouve le pont effondré. Plusieurs poids lourds du gouvernement ont aussi réclamé une remise à plat de toutes les concessions.
"Nous laissons les responsables des enquêtes pénales faire leur devoir, mais nous ne pouvons pas attendre la justice pénale", a fait valoir le chef du gouvernement, Giuseppe Conte.
"Absence de certitudes"
"Nous avons l'obligation de faire voyager tous les citoyens en sécurité, donc nous avançons et nous révoquerons la concession parce qu'il n'y a pas de doute (...) qu'Autostrade avait le devoir et l'obligation, l'engagement, d'assurer l'entretien de ce viaduc et la sécurité de tous ceux qui voyageaient dessus", a-t-il martelé.
>> Lire aussi : La recherche des disparus se poursuit dans les décombres du pont à Gênes
Atlantia a aussi fait valoir jeudi matin dans un communiqué que cette annonce avait été "effectuée en l'absence de toute contestation spécifique" et "de toute certitude sur les causes effectives" du drame.
Selon plusieurs médias italiens citant des sources financières, l'Etat pourrait devoir verser à Autostrade per l'Italia des milliards d'euros de compensation pour la révocation de la concession.
>> Le suivi des événements sur place : Troisième jour d'efforts à Gênes pour tenter de retrouver des survivants
agences/kkub