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Un patron donne un million pour un nouveau référendum sur le Brexit

Manifestation au centre de Londres le 23 juin 2018 pour réclamer un vote sur l'accord final du Brexit. [AFP - Niklas Halle'n]
Manifestation au centre de Londres le 23 juin 2018 pour réclamer un vote sur l'accord final du Brexit. - [AFP - Niklas Halle'n]
L'entrepreneur britannique Julian Dunkerton, co-fondateur de la marque de vêtements Superdry, a annoncé dimanche soutenir financièrement l'organisation "People's Vote", qui milite pour la tenue d'un nouveau référendum sur le Brexit.

Le don s'élève à un million de livres (1,26 million de francs), a précisé People's Vote sur son compte Twitter. Le Brexit, "c'est comme manger du poulet pas cuit en sachant qu'il va nous rendre malades", explique Julian Dunkerton dans une vidéo (en anglais).

"Je donne un peu de mon argent à la campagne de People's Vote parce que je sais que nous avons une véritable chance de changer le cours des choses", déclare-t-il dans une tribune sur le site du Sunday Times.

Une opération de sondage

Cet argent servira à financer "une des opérations de sondage du public les plus détaillées jamais entreprises", a expliqué le Britannique de 53 ans.

Les gens se rendent de plus en plus compte que le Brexit va être un désastre

Julian Dunkerton, cofondateur de Superdry

"Si le Brexit avait eu lieu 20 ans plus tôt, la marque Superdry ne serait jamais devenue la réussite mondiale qu'elle est", estime le multimillionnaire. "Nous aurions eu du mal à gérer les négociations douanières et tarifaires".

Superdry, fondé en 2003, compte 515 magasins dans 46 pays, selon le site internet de la marque cotée à la Bourse de Londres.

afp/jgal

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L'idée d'un nouveau référendum gagnerait du terrain

L'idée d'un nouveau référendum sur le résultat final des négociations du Brexit gagne du terrain au Royaume-Uni, deux ans après le référendum du 23 juin 2016 favorable à un retrait de l'Union européenne, et autant d'années de querelles gouvernementales et dissensions parlementaires sur le sujet.

Cette éventualité est fermement rejetée par le gouvernement de la Première ministre Theresa May, engagé dans des négociations difficiles avec Bruxelles.

Les deux parties sont censées parvenir à un accord d'ici au sommet européen d'octobre pour pouvoir organiser leur divorce, programmé le 29 mars 2019, mais les craintes d'une absence d'accord grandissent.