Dans ce scénario le plus noir, le taux de chômage passerait également de 4% aujourd'hui à plus de 10% et le transport aérien et ferroviaire entre le Royaume-Uni et l'UE serait bloqué.
La presse britannique rapporte ces données avec effroi vendredi matin, mais un ministre présent à la réunion a déclaré au quotidien The Guardian qu'il ne s'agissait toutefois que d'une hypothèse de travail pour le gouverneur Mark Carney.
"Il n'a pas dit que tout cela allait se produire, mais tout le monde est d'accord sur le fait qu'il faut tenir compte du scénario du pire", a dit ce ministre non identifié au journal. La Banque d'Angleterre n'avait pas réagi dans l'immédiat aux sollicitations.
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Négociations qui patinent
Face à des négociations avec Bruxelles qui patinent sur les conditions du Brexit, le gouvernement conservateur de Theresa May a accéléré ces dernières semaines les préparatifs d'une éventuelle sortie sans accord avec l'UE à la fin mars 2019.
afp/mh