"Notre objectif pour l'avenir est le maintien du statu quo ('Business as usual')", indique Tidjane Thiam lors d'un entretien avec la NZZ am Sonntag. "En trois ans, nous avons travaillé jour et nuit pour éliminer les énormes fardeaux du passé".
A cause d'amendes aux Etats-Unis et d'une vaste restructuration, Credit Suisse a dû faire face à une sortie de capitaux de 15 milliards de francs. Puis en raison du manque de capitaux la banque s'est retrouvée piégée dans un cercle vicieux. Mais cet héritage est désormais "enfin réglé", affirme le dirigeant franco-ivoirien de 56 ans.
Viser les super-riches en Asie
Pour les deux prochaines années, un bénéfice de 5 à 6 milliards de francs par année est un pronostic réaliste, analyse Tidjane Thiam. Credit Suisse entend surtout accélérer encore son activité en Asie avec les super-riches.
Tidjane Thiam s'attend à ce que les bénéfices de la banque soient "légèrement inférieurs" en 2018, car elle devra encore faire face à des coûts de financement élevés.
>> Notre grand format sur l'évolution du monde financier : La faillite de Lehman Brothers, dix ans après
ats/vtom