Au lieu de privilégier des hausses de revenus, comme le réclament les syndicats, les entreprises préfèrent miser sur les créations de postes.
Les augmentations de salaires ont été relativement faibles depuis la crise financière de 2008, avec des progressions inférieures à 1% par an. En 2017, ils ont ainsi crû de seulement 0,4% sur une base nominale, c'est à dire sans inclure l'inflation.
"Depuis 1943 - début du recensement - seule l'année 1999 a enregistré une croissance plus faible", ont indiqué les spécialistes de Credit Suisse dans leur publication "Moniteur Suisse".
Raréfaction du personnel qualifié
Un changement ne devrait intervenir qu'à partir de 2019, puisque les économistes de la banque tablent sur une hausse de 1,0% des salaires nominaux et de 0,3% des revenus réels - en tenant compte d'une inflation anticipée à 0,7%.
Une raréfaction en personnel qualifié ces prochaines années pourrait cependant porter les salaires, avec une hausse réelle escomptée à 1% les cinq prochaines années, note Claude Maurer de Credit Suisse.
ats/pym