Le supplément Cultura, disponible jusqu'ici de manière séparée en format tabloïd, formera un quatrième cahier en intégrant l'actuelle section Bien vivre. Il sera géré par Géraldine Savary, actuelle rédactrice en chef de Femina.
"Coloré, rythmé, lanceur de débats, ce nouveau cahier se plongera dans la vie culturelle romande, nationale et internationale", promet mercredi le journal dominical dans un communiqué.
Les trois autres cahiers Actu, Acteurs (qui sera renommé Profils) et Sport vont aussi subir quelques changements avec l'arrivée de nouveaux chroniqueurs, des dessins humoristiques, une question climatique ou encore un sujet approfondi sur les animaux.
Version étoffée pour Femina
Le magazine Femina sera également enrichi. Et notamment avec une version mensuelle élargie qui développera des grandes thématiques. "Le féminisme, c'est au sens large", estime Géraldine Savary mercredi dans le 19h30. "C'est simplement se dire que la femme doit tenir son destin, sa vie en main. Nous, Femina, on accompagne cette liberté."
Le Guide TV, intégré jusqu'ici dans Cultura, sera inséré de manière indépendante dans le paquet. Aucun changement en revanche pour le magazine "lifestyle" Encore, dont les numéros continueront à faire partie du journal.
Stratégie "offensive"
Sur le plateau du 19h30 mercredi, la rédactrice en chef du Matin Dimanche Ariane Dayer évoque une stratégie "offensive" dans le choix de proposer une nouvelle formule du titre dominical.
"Quand vous avez un grand journal comme Le Matin Dimanche avec 319'000 lecteurs, vous devez respecter les basiques. On doit rester un journal d'enquête et une plateforme de débat. Mais il faut quand même 'entendre' l'époque et s'adapter aux mouvements du moment, d'où le fait d'entendre davantage les femmes, d'être plus écologiste", détaille-t-elle.
On doit rester un journal d'enquête et une plateforme de débat. Mais il faut quand même 'entendre' l'époque et s'adapter aux mouvements du moment
A l'heure où la transition numérique est au coeur des préoccupations de la presse, Le Matin Dimanche, qui comptait il y a encore dix ans 500'000 abonnés, ne dispose pas de son propre site internet. Ariane Dayer reconnaît une lacune, mais elle évoque un "manque de moyens".
"Le papier pour un journal du dimanche durera beaucoup plus longtemps que pour les autres. Mais pour moi, l'important, c'est d'être lu et d'entrer en contact avec ses lecteurs", souligne la rédactrice en chef.
vajo avec ats