Une séance de conciliation entre les avocats de l'éditeur Tamedia et ceux des journalistes a eu lieu toute la journée de vendredi, devant l'Office de conciliation sur les conflits collectifs du canton de Vaud. Avec ce résultat: une période de consultation doit précéder la négociation d'un plan social.
Les licenciements sont donc suspendus le temps d'une consultation, prévue dans le code des obligations. Les négociations en bonne et due forme peuvent commencer. Les syndicats et l'éditeur Tamedia doivent désormais étudier des alternatives, comme de nouveaux emplois à l'interne pour les 18 journalistes, 17 techniciens et 8 journalistes sportifs. Tamedia devra aussi détailler les arguments économiques qui ont mené à l'abandon de la version papier du journal.
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Pas de retournement de situation
Cette situation ne permet toutefois pas d'espérer un retournement de situation. Tamedia maintient son projet de suppression du Matin semaine sur papier.
Toutefois, ce délai fixé au 21 juin permet aux avocats de mieux négocier le sort des employés concernés et laisse le temps à des mécènes, à des projets éventuels de reprise du journal ou à des aides publiques de se manifester.
Esther Coquoz/lgr