Sophie Roselli, 41 ans, a fait preuve "d'un talent, d'une ténacité et d'un courage exceptionnels" dans son travail. Elle incarne parfaitement les valeurs défendues par le Prix Dumur, la distinction la plus prestigieuse du journalisme en Suisse romande.
Dans ses enquêtes, "Sophie Roselli a démontré des qualités qui font les grands journalistes d'investigation. Elle a fait preuve de flair, d'une ténacité et agilité sans égal dans la recherche d'informations", relève Pierre Ruetschi, ex-rédacteur en chef de la Tribune de Genève.
"Un encouragement pour le journalisme d'investigation"
"Ce prix a le mérite d'encourager le journalisme d'investigation. Les journalistes sont de plus en plus sollicités pour révéler au grand jour les dysfonctionnements de notre société, alors qu'ils sont de moins en moins nombreux pour le faire et toujours plus critiqués. C'est un paradoxe", note Sophie Roselli, citée dans le communiqué.
La lauréate a annoncé fin août qu'elle quittait la profession. Le prix, doté de 5000 francs, lui sera remis le 13 novembre à Lausanne.
ats/ebz