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Les protagonistes de l'affaire des écoutes de Sarkozy

Placé en garde à vue mardi 1er juillet 2014, l'ancien président français Nicolas Sarkozy a rejoint dans les locaux de la police son avocat, Me Thierry Herzog, et deux avocats généraux de la Cour de cassation, Gilbert Azibert et Thierry Sassoust. Les quatre hommes sont interrogés dans le cadre d'une enquête pour trafic d'influence et violation du secret d'instruction.
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L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue le 1er juillet 2014. Depuis avril 2013, la justice enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Des écoutes téléphoniques ont éveillé des soupçons de trafic d'influence et violation du secret de l'instruction. Les enquêteurs cherchent désormais à savoir si l'ex-chef d'Etat a cherché à obtenir des informations sur le dossier Bettencourt auprès d'un magistrat de haut rang, en échange de la promesse d'un poste de prestige. [AFP - Emmanuel Dunand]

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L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue le 1er juillet 2014. Depuis avril 2013, la justice enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Des écoutes téléphoniques ont éveillé des soupçons de trafic d'influence et violation du secret de l'instruction. Les enquêteurs cherchent désormais à savoir si l'ex-chef d'Etat a cherché à obtenir des informations sur le dossier Bettencourt auprès d'un magistrat de haut rang, en échange de la promesse d'un poste de prestige. [AFP - Emmanuel Dunand]

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Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy depuis janvier 2006, a été placé en garde à vue le 30 juin 2014. Il avait déjà fait l'objet d'une perquisition le 5 mars, dans le cadre d'une enquête contre X pour trafic d'influence et violation du secret d'instruction en lien avec les agendas de l'ancien président saisis dans l'affaire Bettencourt. Des écoutes téléphoniques ont révélé plusieurs contacts avec un haut magistrat de la Cour de cassation qui devait décider si la saisie de ces agendas était illicite ou non en raison de l'immunité présidentielle. [AFP - Martin Bureau]

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Gilbert Azibert, premier avocat général près de la Cour de cassation, est soupçonné par les juges d'avoir aidé Nicolas Sarkozy et son avocat Me Thierry Herzog dans la perspective de l'audience du 11 mars 2014 de la Cour de cassation qui devait valider ou non la saisie des agendas de l'ancien président français dans l'affaire Bettencourt. Le haut magistrat en fin de carrière aurait communiqué à Nicolas Sarkozy et à son avocat des documents internes et rencontré "deux ou trois des conseillers" de la Cour appelés à statuer dans cette affaire. [AFP - THOMAS COEX]

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Un autre avocat général à la Cour de cassation (photo), Patrick Sassoust, a été mis en garde à vue le 30 juin 2014, en même temps que Gilbert Azibert. En tant que membre de la chambre criminelle, le magistrat est potentiellement en prise directe avec les dossiers Sarkozy. Il aurait pu participer au trafic d'influence et à la violation du secret d'instruction présumés, peut-être en informant Nicolas Sarkozy sur l'instruction le concernant par l'intermédiaire de Gilbert Azibert et de Thierry Herzog. [Photononstop - Tibor Bognar]