Depuis plus de 100 jours, les étudiants québécois manifestent contre la hausse des frais de scolarité, en dépit d'une loi qui entrave les rassemblements.
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Vendredi 8 juin en soirée, les forces de l'ordre ont bouclé l'accès au village du Grand Prix à Montréal aux manifestants étudiants. [AFP - Steeve Duguay]
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Les étudiants québécois ont défilé en partie, voire entièrement, dévêtus, en marge du Grand Prix du Canada à Montréal, le 7 juin. [AFP - ROGERIO BARBOSA]
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Les manifestations se poursuivent à Montréal après l'échec des négociations entre le gouvernement et les étudiants sur les frais de scolarité le 31 mai 2012. [AFP - Steeve Duguay]
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Les manifestations qui ont suivi l'échec des négociations se sont déroulées dans le calme et la détermination le 31 mai 2012. [AFP - Rogerio Barbosa]
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Le 28 mai, les juristes sont descendus dans la rue pour pour dénoncer la loi spéciale 78 que le Premier ministre Jean Charest a fait adopter le 18 mai. Le texte restreint temporairement la liberté de réunion, fermant les facultés en grève jusqu'en août, pour tenter de mettre fin au mouvement estudiantin à l'approche des vacances. [REUTERS - Olivier Jean]
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Le soutien au mouvement estudiantin prend diverses formes. Cette boutique a par exemple consacré sa vitrine à la contestation. (Marche nocturne de Montréal du 26 mai) [AFP - Rogerio Barbosa]
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Cette manifestante propose une danse érotique pour payer ses frais de scolarité. (Marche nocturne du 26 mai, Montréal) [AFP - Rogerio Barbosa]
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Au cours de la semaine jusqu'au 24 mai, plus de 150'000 étudiants d'une douzaine d'établissements ont participé aux protestations. [KEYSTONE - Graham Hughes]
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Martine Desjardins (à droite), Leo Bureau-Blouin (centre) et Gabriel Nadeau-Dubois (gauche). Les leaders du mouvement de contestation estudiantin sont ici photographiés après le dépôt de deux recours en justice contre la loi spéciale. (Marche du 25 mai à Montréal) [KEYSTONE - Ryan Remiorz]
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Loin de faiblir, le mouvement voit des milliers de manifestants hausser le ton. (Marche du 23 mai à Montréal) [Ryan Remiorz]
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Des protestataires défilent devant des agents qui surveillent l'une des entrées du QG provincial de la police. (Marche du 21 mai à Montréal) [Peter McCabe]
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Au total, plusieurs centaines d'étudiants ont été interpellés au cours des multiples manifestations, comme lors de celle du 20 mai à Montréal. [AP - Graham Hughes]
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Les étudiants envahissent là nouveau les rues de Montréal le soir du 16 mai. [AFP - Rogerio Barbosa]
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Le Premier ministre Jean Charest et la ministre de l'Education Michelle Courchesne font le point sur la loi 78 au cours d'une conférence de presse le 16 mai. Deux jours plus tard, cette loi spéciale visant à encadrer sévèrement les manifestations a été adoptée. [REUTERS - Mathieu Belanger]
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Certains étudiants ont choisi de défiler en sous-vêtements. (Marche du 4 mai à Montréal) [REUTERS - Christinne Muschi]
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Les manifestations se transforment petit à petit en marches nocturnes, comme ici, le 26 avril à Montréal. [REUTERS - Olivier Jean]
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Au cours de leurs actions, des étudiants ont renversé le buffet de l'assemblée générale du Financial Group, le 4 avril à Montréal. [REUTERS - Christinne Muschi]
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L'une des premières manifestations rassemblant des milliers d'étudiants se déroule le 22 mars à Montréal. Les étudiants manifestent contre la hausse des frais de scolarité. [REUTERS - Olivier Jean]
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Une étudiante joue les veuves éplorées dans une manifestation organisée à Québec le 19 mars. [REUTERS - Mathieu Belanger]