Les restructurations et plans de licenciements qui ont récemment touchés les médias
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Le vénérable magazine américain Newsweek, qui fêtera l’an prochain ses 80 ans, publiera le 31 décembre sa dernière édition papier aux Etats-Unis avant de basculer entièrement en numérique. [Andrew Gombert]
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De SmartMoney (magazine de placements financiers du groupe Dow Jones), en juin, à des quotidiens provinciaux comme le Naples Sun Times, en septembre, pas un mois ne passe aux Etats-Unis sans qu'un titre ne renonce à l'impression. [KEYSTONE - Nick Ut]
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Le quotidien espagnol El Pais, né en 1976 durant la transition démocratique de l'après-franquisme, a dévoilé mardi 9 octobre un plan social comprenant une réduction d'un tiers de ses effectifs. Le plan prévoit une réduction d'effectifs de 150 personnes sur un total de 466 salariés. [Dominique Faget]
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El Mundo, l'autre grand journal espagnol, a aussi annoncé un plan cet été, prévoyant principalement des départs négociés, qui a touché 130 personnes.
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Selon la Fédération des associations de journalistes espagnols (FAPE), 7901 journalistes ont déjà perdu leur emploi dans le pays depuis le début de la crise en 2008, dont 3039 depuis janvier 2012. [KEYSTONE - Bob Edme]
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Juan Luis Cebria est le président de Prisa, le premier groupe de médias espagnol auquel appartient El Pais. Prisa a annoncé en janvier 2011 la suppression de 2500 emplois en Espagne, au Portugal et en Amérique latine, soit 18 % de ses effectifs. [Dominique Faget]
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Des employés consultent la dernière édition papier du journal France Soir, le 14 décembre 2011. Le Tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation de France Soir lundi 23 juillet 2012. Le titre, qui n'était plus qu'un site internet depuis le mois de décembre, est liquidé. France Soir employait encore 49 salariés, dont 42 journalistes (contre 127 employés en 2011). [AFP - Jacques Demarthon]
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Après sa "une" polémique du 10 septembre sur le PDG de LVMH, Bernard Arnault, avec le titre "Casse-toi riche con !", Libération s'attend à une baisse de ses recettes publicitaires. Le quotidien doit aussi passer une échéance difficile fin 2012. L'entreprise doit payer la dette qui résulte de la procédure de sauvegarde déclenchée en 2006, qui s'élève à 1,8 million d'euros par an.
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Entamée en 1985, l'histoire de la version papier du quotidien économique La Tribune s'est achevée le 30 janvier 2012. La marque La Tribune va perdurer, mais uniquement sur internet. Les nouveaux actionnaires, le tandem France Economie Régions et la régie web Hi-Média, ont repris 50 des 161 salariés du journal. [AFP - Martin Bureau]
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Selon la Fédération nationale de la presse italienne, "une centaine de titres" et 4000 emplois sont menacés. Parmi les titres en danger figurent notamment le quotidien d'extrême gauche Il Manifesto, L'Unità (ancien quotidien du parti communiste italien fondé en 1924 par Antonio Gramsci) ou encore le quotidien catholique Avvenire. [KEYSTONE - Andrew Medichini]
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En Grèce, depuis le début de la crise, deux quotidiens ont fermé, Apogevmatini et To Vima, tandis qu'Elefthérotypia, journal historique de gauche, est en quasi-faillite. Le syndicat de journalistes Poesy a recensé 4000 licenciements dans le secteur. [Thanassis Stavrakis]
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En Suisse, Le Temps annonce le 28 novembre une réduction de ses effectifs. Dix-huit 18 employés sur 144 sont concernées. La rubrique sportive est supprimée. [Gaëtan Bally.]