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Les Suisses accusés d'avoir aidé l'apartheid

Plusieurs personnalités helvétiques sont soupçonnées d'avoir aidé, directement ou indirectement, le régime de l'apartheid.
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Peter Regli: aux services de renseignements suisses entre 1981 et 1999. Il a été accusé d'avoir rencontré le Docteur Wouter Basson, surnommé le "Mengele de l'Apartheid" pour avoir établi un programme d'armements chimiques. En 2007, Peter Regli, qui aurait entretemps détruits des documents d'archives, est toutefois blanchi de ces accusations. [Sigi Tischler]

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Jürg Jacomet: homme d'affaires et officier de renseignement de milice, il aurait facilité la venue de militaires sud-africains en Suisse et vendu directement des armes au régime de l'apartheid. [Temps Présent]

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Christoph Blocher: le politicien zurichois fonde en 1982 le Groupe de travail Afrique du Sud (ASA), un lobby sud-africain en Suisse pour «corriger la désinformation mondiale concernant l’Afrique australe». Une filiale de son entreprise EMS-Chemie aurait par ailleurs livré des détonateurs au régime de l'apartheid. Christoph Blocher a toujours nié avoir collaboré avec les services secrets sud-africains. [Str]

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Hans-Rudolf Merz: l'ancien conseiller fédéral était conseiller pour des entreprises suisses en Afrique du sud au début des années 1980. Il a toujours refusé d'évoquer cette période de sa carrière, mais son nom est cité une fois dans le rapport du Fonds national suisse sur les rapports entre la Suisse et le régime de l'apartheid. [KEYSTONE - ST]

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Jürg Müller: ancien patron de RUAG, il travaillait dans les années 1980 dans une entreprise d'armement, Wild Heerbrugg SA, qui aurait exporté illégalement du matériel militaire vers l'Afrique du Sud. [KEYSTONE - Jürg Müller]

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Dieter Bührle: l'exportation illégale d'armes vers l'Afrique du Sud en 1963 vaut au président directeur du groupe Oerlikon-Bührle une peine d'emprisonnement avec sursis, assortie d'une amende en 1970. [KEYSTONE - Str]