La décision, temporaire, est une victoire pour la chaîne d'information en continu américaine et son journaliste vedette.
Jim Acosta avait perdu son accès à la présidence américaine le 7 novembre, après une conférence de presse tendue où il avait un temps refusé de rendre son micro, relançant avec insistance le président Trump qui refusait de répondre à une question sur sa politique migratoire.
CNN avait déposé plainte en se fondant sur le Premier amendement de la Constitution américaine, qui protège la liberté d'expression.
Pas de décision sur le fond
Le juge fédéral précise qu'il ne s'est pas prononcé sur le fond, se contentant de prendre une injonction d'urgence. Il a fait valoir qu'un journaliste ne pouvait pas être privé d'accès à la Maison Blanche sans un procès en bonne et due forme.
"Je veux insister sur le fait que je n'ai pas tranché la question d'une violation du Premier amendement", a dit le magistrat. Les défenseurs du droit de la presse ont toutefois immédiatement manifesté leur satisfaction.
Un porte-parole de la Maison Blanche a confirmé peu après que la présidence américaine rendrait "temporairement" son accréditation au journaliste.
Agences/oang