"C'est très triste à voir", a déclaré le président américain après avoir passé une vingtaine de minutes dans un camp de mobile-homes, où seul un drapeau américain apportait une touche de couleur au milieu des cendres.
"En ce qui concerne le nombre de morts, personne ne sait véritablement à ce stade, il y beaucoup de personnes portées disparues", a-t-il ajouté, alors que le "Camp Fire" a ravagé plus de 59'000 hectares dans le nord de l'Etat et a fait 76 morts, selon un nouveau bilan communiqué dimanche. Selon les secours, plus de 1200 personnes sont encore portées manquantes.
10'000 maisons détruites
Le feu, qui a débuté il y a dix jours et est désormais maîtrisé sur 55% de sa surface, a détruit près de 10'000 maisons et plus de 2500 autres bâtiments. Son impact est visible à plus de 200 km au sud de Paradise, jusqu'à San Francisco, où les autorités ont lancé vendredi une alerte à la pollution. Les écoles publiques y ont été fermées vendredi et le pont du Golden Gate était enveloppé d'un épais brouillard.
Dans le sud de la Californie, près de Los Angeles, le "Woolsey Fire", a lui brûlé près de 40'000 hectares, dont une partie de la célèbre station balnéaire de Malibu, prisée des stars. Il a fait au moins trois morts. Le foyer était contenu à près de 80% et les pompiers espéraient l'éteindre d'ici lundi.
ats/ther/boi
Changement de ton de Donald Trump
Interrogé sur le fait de savoir si cette visite avait fait évoluer sa position sur le changement climatique, le président américain a répondu: "Non, non, j'ai un avis tranché. Je veux un super climat et nous allons l'avoir".
Face aux larges incendies qui ravages la Californie, lDonald Trump avait dans un premier temps dénoncé la mauvaise gestion des forêts et menacé de couper les fonds fédéraux. Le président a depuis changé de ton: il a déclaré la Californie en état de "catastrophe majeure", salué le travail des soldats du feu et assuré la population de son soutien.