On pouvait voir des pancartes dénonçant l'impérialisme, l'Otan, les guerres menées par les Etats-Unis ainsi que l'austérité.
La manifestation s'est déroulée sous haute surveillance policière, plus de 5000 agents ayant été déployés dans le centre d'Athènes.
Incidents mineurs
Après le défilé, des incidents mineurs ont éclaté lorsqu'un petit groupe d'anarchistes a lancé des bombes incendiaires sur le quartier général de la police.
Celle-ci a riposté avec des grenades assourdissantes pour les disperser tandis que des dizaines de jeunes ont érigé des barricades dans le quartier d'Exarchia et lancé des bombes incendiaires depuis le bâtiment de l'Université polytechnique, d'où était parti en 1973 le soulèvement contre le régime des colonels.
Le Premier ministre Alexis Tsipras a salué la commémoration et appelé à "de nouveaux combats" contre le fascisme, l'extrême droite et "l'absolutisme néo-libéral".
afp/puga
Répression violente
Au moins 24 personnes avaient été tuées en 1973 lors de la répression par l'armée du soulèvement des étudiants, un évènement considéré comme un épisode ayant contribué à la fin du régime des colonels un an plus tard en 1974.