Cette crise aurait selon lui pu être évitée si le gouvernement avait entendu ses suggestions sur l'accompagnement de la transition écologique.
Très attendu sur ce sujet, l'ancien ministre de la transition écologique, qui plaide depuis 10 ans pour une fiscalité verte, a défendu sur France 2 la hausse de la taxe carbone honnie des "gilets jaunes". Mais "il faut un accompagnement social digne de ce nom", a-t-il insisté.
Pas entendu
"Je me suis battu, et notamment les semaines qui ont précédé mon départ, pour qu'on change complètement d'échelle dans l'accompagnement social de la transition énergétique et écologique, avec des propositions concrètes", a-t-il déclaré, face aux revendications d'un "gilet jaune" en duplex depuis Saint-Brieuc.
"Je n'ai pas été entendu. On m'a opposé des raisons budgétaires, j'en ai tiré les leçons", a ajouté un Nicolas Hulot très remonté dans l'Emission politique présentée par la même Léa Salamé qui avait recueilli sa démission en direct fin août sur France Inter.
afp/br
Aucun soutien
Malgré ce retour médiatique et politique, Nicolas Hulot a assuré qu'il ne soutiendrait aucune liste aux élections européennes de 2019, se disant "disponible mais pas dans le champ politique traditionnel".
Quant à une éventuelle candidature au scrutin présidentiel de 2022, c'est "un fanstasme de journaliste", a dit celui qui est redevenu la personnalité politique préférée des Français selon des sondages.