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Les rebelles syriens accusés d'une attaque aux "gaz toxiques" à Alep

Un jeune Syrien traité dans un hôpital d'Alep après une possible attaque aux "gaz  toxiques" le 24 novembre 2018. [AFP - George OURFALIAN]
Les rebelles syriens accusés d'une attaque aux "gaz toxiques" à Alep / Forum / 23 sec. / le 24 novembre 2018
Une centaine de cas de suffocation ont été rapportés après une attaque aux "gaz toxiques" samedi en Syrie dans la métropole d'Alep. Les autorités syriennes et russes ont accusé dimanche les rebelles d'avoir recouru à des armes chimiques.

Le ministère russe de la Défense, qui parle d'une cinquantaine d'intoxications, a aussi accusé dimanche les rebelles syriens d'avoir eu recours à des bombes au chlore à Alep. Le Front national de libération, l'alliance rebelle la plus importante présente dans les provinces d'Alep et d'Idleb (nord-ouest), a démenti toute implication.

La Russie a mené des frappes aériennes contre les positions de rebelles qu'elle accuse, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense. Moscou a informé les autorités turques, qui sont garantes du respect du cessez-le-feu dans la zone dite de "désescalade" instaurée dans la province d'Idleb.

Nombreux civils

Citant des "sources médicales", l'agence officielle Sana a rapporté dans la nuit de samedi à dimanche "107 cas de suffocation". De son côté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a rapporté "94 cas de suffocation".

Samedi soir, un photographe de l'AFP à Alep a pu voir arriver dans un hôpital des dizaines de civils ayant du mal à respirer, principalement des femmes et des enfants, qui ont été soignés à l'aide de masques à oxygène.

Depuis fin 2016, Alep, la grande métropole du nord syrien, est sous le contrôle total du pouvoir de Bachar al-Assad. Mais des secteurs à la périphérie ouest de la ville sont tenus par des groupes rebelles et djihadistes, qui contrôlent la province voisine d'Idleb, ultime grand bastion insurgé de Syrie.

agences/cab

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