A cette date, il pourra être libéré sans charges, ou inculpé, et dans la foulée incarcéré ou relâché sous caution.
A ce stade, le PDG de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est soupçonné d'avoir minimisé ses revenus chez Nissan d'un milliard de yens par an (8,7 millions d'euros) sur la période d'avril 2010 à mars 2015, dans des documents publics remis par la société aux autorités financières nipponnes.
Or selon une source proche du dossier, l'enquête montre que cette situation a débuté dès 2009 et perdurait encore l'an dernier.
Possibilité d'étendre l'enquête
Les investigations pourraient donc théoriquement être étendues à d'autres années, ou bien à d'autres motifs, Nissan reprochant à son ancien patron d'avoir commis des abus de biens sociaux, tels que l'usage de résidences de luxe aux frais de la compagnie.
Dans ce cas, Carlos Ghosn, qui nie toute malversation, pourrait être de nouveau interpellé et le processus se répéter.
>>Lire: Carlos Ghosn nie toute dissimulation de revenus et malversation
afp/pym