Le processus politique semble prendre le dessus sur la guerre au Yémen après un accord mardi pour l'échange de centaines de prisonniers et le départ d'une délégation de rebelles pour participer à des pourparlers de paix en Suède, les premiers depuis 2016.
La date du début des pourparlers n'a pas encore été officiellement annoncée par les Nations unies, mais des sources gouvernementales yéménites parlent de jeudi.
Echange de prisonniers
Avant cette échéance, le gouvernement, en exil à Aden (sud), et les rebelles ont signé un accord pour échanger des milliers de prisonniers. Le gouvernement a annoncé que cet accord concernerait entre 1500 et 2000 membres des forces progouvernementales et entre 1000 et 1500 rebelles Houthis.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a salué cet accord, estimant que c'était "un pas dans la bonne direction pour construire la confiance mutuelle".
De son côté, le gouvernement des Emirats arabes unis, un des piliers avec l'Arabie saoudite d'une coalition militaire soutenant le gouvernement yéménite, a estimé mardi que les pourparlers prévus en Suède constituaient une chance "décisive" pour mettre fin à un conflit meurtrier qui dure depuis quatre ans.
afp/cv