"N'insulte pas mon pays, radoteur. La France te dit d'aller te faire f..... .Du Parlement français, 'mon ami'" a tweeté Joachim Son-Forget, député LREM des Français de l'étranger et qui réside en Suisse.
"Je sais être mesuré mais quand les choses sont aux antipodes de nos valeurs, il ne faut pas faire le dos rond", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: "Je suis parlementaire, pas chef d'Etat. Je défends mon pays et l'assume parfaitement".
"Ridicule et extrêmement cher"
Et s'il a utilisé un tel langage à l'endroit du président américain, c'est que Joachim Son-Forget a été outré par le commentaire du président américain sur la mobilisation des "gilets jaunes" et les heurts qui ont eu lieu samedi dans la capitale française.
"Un jour et une nuit très triste à Paris. Peut-être qu'il est temps de mettre fin à l'Accord de Paris, ridicule et extrêmement cher, et rendre l'argent aux gens en réduisant les impôts", a en effet suggéré Donald Trump, en faisant allusion à l'Accord de Paris sur le climat qu'il a quitté en juin 2017.
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Erdogan aussi
Mais Donald Trump n'est pas le seul chef d'Etat étranger à commenter la situation en France: le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a critiqué la "violence disproportionnée" selon lui des autorités françaises face aux manifestations de "gilets jaunes", ajoutant qu'il suivait la situation "avec préoccupation".
Il en a profité pour épingler le reste de l'Europe au passage: "Le désordre règne dans les rues de nombreux pays européens, à commencer par Paris. Les télévisions, les journaux regorgent d'images de voitures qui brûlent, de commerces pillés, de la riposte des plus violentes de la police contre les manifestants", a asséné le président turc.
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ats/pym