A côté de "féminin" ou "masculin" pourra être mentionnée la mention "divers" pour les personnes concernées, selon ce texte de loi approuvé par la chambre des députés.
Le gouvernement de coalition entre les conservateurs d'Angela Merkel et les sociaux-démocrates applique ainsi une décision de la Cour constitutionnelle de 2017. La plus haute juridiction allemande avait donné aux députés jusqu'à fin 2018 pour voter la légalisation d'un "troisième sexe".
Entre 0,05 et 1,7% de personnes intersexes
Jusqu'à présent, il était possible en Allemagne depuis mai 2013 de ne pas renseigner le champ relatif au sexe en le laissant vide. Les intéressés pouvaient ensuite, au cours de leur vie, soit faire le choix d'un sexe masculin ou féminin, soit garder la mention du sexe non renseignée.
Selon les statistiques des Nations Unies, entre 0,05% et 1,7% de la population mondiale est intersexe.
ats/kkub
En discussion dans d'autres pays européens
D'autres pays en Europe se sont aussi engagés sur la voie d'une reconnaissance d'un troisième genre comme les Pays-Bas ou l'Autriche.
En Suisse, le Conseil fédéral a renoncé pour l'instant à une telle mesure, mais est prêt à rédiger un rapport sur la question. Il veut aussi se pencher sur la suppression de toute référence au sexe dans le droit.