Il s'agit d'une personne qui était en urgence absolue dans un état qualifié de critique, a précisé le parquet.
Une cinquième victime est en état de mort cérébrale. Onze autre personnes avaient été blessées dont quatre étaient encore hospitalisées vendredi matin, selon le procureur de Paris.
Deux jours de cavale
Deux personnes sont mortes mardi soir lors de l'attaque perpétrée dans la zone du marché de Noël de Strasbourg par un délinquant radicalisé de 29 ans tué par la police après deux jours de cavale. Une troisième personne est décédée jeudi.
>>Voir: le suspect de Strasbourg abattu
Trois cents enquêteurs
Par ailleurs, sept personnes étaient toujours en garde à vue vendredi dans le cadre de l'enquête sur l'attaque.
Le procureur de la République de Paris supervise l'enquête en raison de la dimension potentiellement terroriste de l'attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique.
Lors d'une déclaration à la presse, il a précisé que près de 300 enquêteurs avaient participé à la traque de Chérif C.
Mais les recherches ont pu se concentrer sur le quartier du Neudorf grâce notamment à deux des 800 signalements reçus à la suite de l'appel à témoins lancé mercredi soir.
afp/reuterspym
Hommage d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a déposé vendredi soir une rose blanche devant le mémorial improvisé par les passants devant la statue du général Kléber, à son arrivée à Strasbourg, trois jours après l'attentat qui a ensanglanté la ville.
Le président français, en provenance d'un sommet européen à Bruxelles, s'est d'abord rendu place Kléber, le coeur battant de la capitale alsacienne où passants et touristes ont déposé des milliers de bougies, des fleurs et des mots au pied de la statue, érigeant un mémorial improvisé aux victimes de l'attentat djihadiste.
Puis il s'est recueilli seul face à la statue alors que des détachements de militaires entonnaient une Marseillaise a capella. Dès la fin de la cérémonie, Emmanuel Macron s'est rendu dans les allées illuminées du Marché de Noël, à la rencontre des Strasbourgeois, tandis que les forces de l'ordre ont quitté la place, sous les applaudissements.