L'accord prévoit notamment 10,25 milliards d'économies budgétaires, en partie grâce au "report de l'entrée en vigueur des deux principales mesures" du gouvernement italien: la réforme des retraites et le revenu de citoyenneté, un revenu minimum en faveur des plus défavorisés
"La solution sur la table n'est pas idéale. Elle n'apporte pas de solution à long terme aux problèmes économiques de l'Italie, mais elle nous permet d'éviter à ce stade une procédure pour déficit excessif", a déclaré sur Twitter le vice-président de l'exécutif européen Valdis Dombrovskis à propos du budget italien, jusqu'alors jugé "hors des clous européens".
A lot of hard work and negotiation went into finding solution on the Italian budget. Let's face it: the solution on the table is not ideal. But it allows us to avoid an Excessive Deficit Procedure at this stage, provided that the agreed measures are fully implemented #EU #Italy
— Valdis Dombrovskis (@VDombrovskis) December 19, 2018
L'accord fixe un objectif de déficit budgétaire à 2,04% du produit intérieur brut (PIB). L'Italie évitera des sanctions si elle applique cet accord dans sa totalité mais le projet de budget et le niveau d'endettement du pays restent préoccupants aux yeux de la Commission.
Première version rejetée
La Commission européenne avait rejeté en octobre une première version du projet de budget préparé par la coalition formée par la Ligue d'extrême droite et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) au motif qu'il violait les règles budgétaires européennes en prévoyant un déficit de l'ordre de 2,40% du PIB en 2019.
Bruxelles insiste pour que l'Italie réduise son déficit structurel, afin d'alléger le fardeau de sa dette publique, qui dépasse les 130% de son PIB.
agences/gma