A cent jours du divorce le 29 mars 2019, la Commission précise dans un communiqué qu'elle juge "essentiel et urgent d'adopter ces mesures aujourd'hui" afin de limiter "les dommages les plus importants", causés par une éventuelle absence d'accord.
Le plan d'urgence adopté mercredi comprend notamment 14 mesures concernant "un nombre restreint de secteurs pour lesquels l'absence d'accord serait source de perturbation majeure pour les citoyens et les entreprises dans l'UE à 27", ajoute la Commission.
Mesures temporaires
L'accord de retrait approuvé par les 27 et la Première ministre britannique Theresa May en novembre suscite une forte opposition au Royaume-Uni de la part des europhiles comme des eurosceptiques et l'incertitude autour de sa ratification renforce la probabilité d'un Brexit sans accord.
La Commission insiste d'ailleurs sur les avantages de l'accord de retrait, qui doit être soumis au vote à Londres avant fin janvier, notant que ces mesures ne compenseront pas, par exemple, la période de transition prévue par ce dernier, jusque fin décembre 2020.
Ces mesures qui concernent en particulier les services financiers, le transport aérien, les douanes et la politique climatique seront en principe "temporaires", d'"application limitée" et adoptées unilatéralement par les 27.
afp/boi