Lors d'un scrutin, 152 pays ont voté en faveur du Pacte qui avait été entériné au Maroc début décembre par 165 membres des Nations unies. Douze se sont abstenus mercredi et cinq ont voté contre: les Etats-Unis, la Hongrie, la République tchèque, la Pologne et Israël.
Jusqu'à mercredi, selon des diplomates, Washington n'a pas cessé les pressions directes et indirectes sur les pays pour qu'ils n'adhèrent pas au Pacte. Ce document a par ailleurs provoqué la rupture de la coalition gouvernementale en Belgique ponctuée par la démission mardi de son Premier ministre Charles Michel, qui avait approuvé le Pacte au Maroc.
Défense des droits humains
Non contraignant, le Pacte recense une série de principes - défense des droits humains, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale - et liste différentes options de coopération comme l'échange d'informations et d'expertises ou l'intégration des migrants. Il prône l'interdiction des détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours.
Le texte, qui porte formellement le nom de "Pacte de Marrakech sur les migrations", nécessitait une ratification à New York comme pour tout texte entériné hors du siège des Nations unies.
afp/gma