La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), un organisme du gouvernement français, a commandé près de 70 jouets et décorations de Noël pour les tester. Au total, un article sur trois a été classé dans la catégorie des produits dangereux.
Une liste, avec les photos, se trouve sur le site du gouvernement. On y découvre par exemple une tortue en peluche dont les yeux se détachent trop facilement et qui pourraient étouffer son jeune propriétaire. Des yeux qui, en prime, contiennent du plomb.
La Suisse moins bien protégée que la France
En Suisse aussi, les consommateurs sont exposés à ce genre de risque car les articles interdits en France peuvent également être commandés sur ces plateformes internationales. Le carton est expédié depuis l'étranger et arrive directement au domicile de l'acheteur.
En commandant ou en achetant directement chez un commerçant helvétique, le risque est le même. En effet, la Fédération romande des consommateurs rappelle que la loi suisse ne protège pas le consommateur comme en France. Il n'existe pas de surveillance indépendante des produits mis sur le marché. Au contraire, le système suisse est celui de l'auto-contrôle, ce qui en d'autres termes signifie que les personnes chargées de vérifier la dangerosité du produit sont celles qui vont tenter de le vendre.
Simon Corthay
Adapation web: Tristan Hertig