Le dirigeant français a aussi appelé les Etats-Unis à la responsabilité quant à l'avenir des combattants kurdes.
"Je regrette très profondément la décision prise en Syrie", a dit le président français lors d'une conférence de presse au côté du président tchadien, Idriss Déby, à N'Djamena. Il a rendu hommage au secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, qui a démissionné après l'annonce du président américain.
"Etre alliés, c'est combattre épaule contre épaule, c'est la chose la plus importante pour un chef d'Etat et chef des armées", a ajouté Emmanuel Macron. "Un allié se doit d'être fiable". "La France continuera à être impliquée au Levant", a-t-il confirmé, avant d'insister sur l'importance de la lutte menée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliées arabo-kurdes de la coalition internationale en lutte contre l'Etat islamique en Syrie.
"Ne pas oublier ce que nous leurs devons"
Ceux qui sur le terrain étaient armes au poing pour lutter contre les terroristes (...), c'étaient les FDS et c'étaient les Kurdes en Syrie, et donc j'appelle chacun à la responsabilité sur ce sujet et à ne pas oublier ce que nous leur devons", a-t-il dit.
La France a demandé plus tôt cette semaine à Washington des "garanties de sécurité" pour les FDS, sous la menace d'une offensive de la Turquie qui les considère comme "terroristes".
ats/ther