L'annonce a été faite à l'issue d'une réunion des membres de la coalition au pouvoir. "Les dirigeants de la coalition ont décidé à l'unanimité de dissoudre le Parlement et de retourner aux urnes début avril", a déclaré le porte-parole.
Celui-ci a encore ajouté que la décision avait été prise par esprit "de responsabilité en matière budgétaire" et pour l'intérêt de la Nation. Elle a été provoquée par les désaccords au sujet d'un projet de loi sur la conscription et la question des exemptions de service militaire accordées aux juifs ultra-orthodoxes.
Garder le cap
Dans une première réaction, le Premier ministre sortant a indiqué qu'il comptait garder le cap: "la coalition actuelle constitue le coeur de la prochaine (coalition). Nous allons demander un mandat clair aux électeurs pour continuer à diriger le pays avec notre politique", a-t-il affirmé.
La coalition au pouvoir ne dispose plus que d'une seule voix de majorité sur 120 au Parlement à la suite de la démission, le mois dernier, du ministre de la Défense et chef du parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou.
agences/spe